La RV n’est tout simplement pas't m’intéresse pas : Ici's pourquoi elle ne parvient pas à capter mon attention
- La RV donne l’impression d’être isolée en raison des expériences en solo et des distractions par rapport à la réalité.
- Le matériel de RV est inconfortable et chaud et peut provoquer une fatigue des mains.
- Le mal de la RV est un problème majeur qui limite l’appréciation du contenu et rend les expériences dans le monde réel préférables.
J’ai eu la chance de trouver un Meta Quest 2 à un prix décent juste après sa sortie. Les premiers mois, je n’avais qu’une envie : me plonger dans la réalité virtuelle (VR) – c’était la technologie la plus cool que j’avais jamais expérimentée.
Mais au fil du temps, mon intérêt a commencé à diminuer, et avant même de m’en rendre compte, j’ai cédé mon casque à quelqu’un d’autre, alors qu’il n’avait même pas encore un an. Je pense que le monde de la RV est incroyablement impressionnant, mais je n’ai tout simplement pas ressenti le besoin d’y retourner. Peut-être un jour, mais pour l’instant, certaines choses me retiennent.
1 La RV donne l’impression d’être plus isolante qu’immersive
James Bruce / lizengo.fr
Dès que je mets un casque de RV, c’est comme si un mur se dressait entre moi et le monde réel. Tout à coup, je ne peux ni voir ni entendre ce qui se passe juste à l’extérieur, même si mon corps est toujours là. Ce sentiment de privation sensorielle est censé m’aider à m’immerger plus profondément dans l’environnement virtuel.
Mais paradoxalement, cela me fait aussi prendre conscience que je ne suis qu’une personne déconnectée de tout ce qui m’entoure en ce moment. C’est un peu comme lorsque je mets un casque anti-bruit lors d’une soirée animée : je vois tout le monde s’amuser, mais je suis coupé de tous les bruits et conversations environnants.
En outre, de nombreuses expériences de RV ont tendance à se concentrer sur l’exploration en solo ou les objectifs individuels, ce qui peut vraiment renforcer ce sentiment d’isolement. Contrairement aux jeux traditionnels auxquels on peut jouer ensemble ou en ligne, la RV a tendance à se jouer en solo. Même les options multijoueurs sont difficiles à mettre en place, car l’installation de plusieurs casques est un cauchemar logistique.
La nouveauté de la RV peut rapidement s’estomper si vous ne partagez pas l’expérience avec d’autres, surtout si vous êtes comme moi, qui préfère l’aspect communautaire du divertissement.
2 Le matériel de RV est trop encombrant
Jordan Gloor / lizengo.fr
Bien que le Meta Quest 2 fonctionne parfaitement sans aucun fil et qu’il soit beau, le porter pendant une longue période m’a toujours dérangé. Le design à l’avant de l’appareil sollicite mon cou et mon visage, laissant des marques temporaires et des rougeurs dues à la pression.
Un autre problème que j’ai rencontré est la chaleur qu’il peut faire en portant le Quest pendant de longues périodes, ce qui est tout à fait logique puisqu’il s’agit en fait d’un ordinateur attaché à votre tête. Cette chaleur peut vous faire transpirer, surtout par temps chaud ou lorsque vous vous déplacez dans la RV.
L’hygiène dans la RV est également une chose à laquelle je pense. Les casques reposent sur votre visage, et il arrive que des amis veuillent jouer à tour de rôle sur le même casque. Tout ce contact cutané au fil du temps signifie que la sueur, les huiles et les bactéries peuvent s’accumuler, ce qui est plutôt dégoûtant lorsque les autres jouent à tour de rôle.
Un nettoyage régulier et des masques jetables permettent d’éliminer ce facteur dégoûtant, mais ils rendent l’expérience VR un peu plus gênante.
Bien que les manettes fonctionnent mieux pour certains jeux VR qu’une manette de jeu classique, elles peuvent vraiment user vos mains à la longue. Même si les manettes de la Quest 2 sont conçues pour être confortables, elles vous obligent à les tenir fermement et à les bouger beaucoup. Cela entraîne une fatigue des mains si vous jouez trop longtemps.
Parfois, la position des anneaux de suivi et des boutons peut sembler un peu gênante, en particulier dans les jeux où vous devez bouger vos mains très rapidement ou de manière répétitive.
3 J’ai le mal de la RV
L’une des choses qui m’empêchent le plus de me lancer dans la réalité virtuelle est l’inconfort physique que je ressens lorsque j’utilise un casque de réalité virtuelle. Il ne s’agit pas seulement d’une gêne mineure – le mal de la RV, ou le mal des transports comme certains l’appellent, affecte vraiment ma capacité à profiter de la technologie.
Le mal de la RV est dû au fait que vos yeux voient une chose dans le monde virtuel, mais que votre oreille interne perçoit un mouvement différent. Ce décalage envoie des signaux contradictoires à votre cerveau, ce qui peut provoquer des nausées et d’autres symptômes tels que des vertiges ou des maux de tête. Dans les cas les plus graves, certaines personnes finissent même par vomir.
Certains amis peuvent porter un casque pendant des heures sans problème. Pour moi, par contre, il ne faut que quelques minutes avant que je ne commence à me sentir mal. Il est regrettable que certains puissent supporter la RV alors que d’autres, comme moi, y sont confrontés. Cette division signifie que la RV ne peut pas être pleinement appréciée par tout le monde.
En outre, la gravité des symptômes varie en fonction de ce que vous faites dans la RV. Les jeux rapides ou les expériences avec beaucoup de mouvements ont tendance à aggraver mes symptômes. Par conséquent, les types de contenus VR que je peux utiliser confortablement sont limités. Dans mon cas, cela diminue vraiment l’attrait de la RV pour le divertissement.
Si les jeux en RV vous donnent parfois la nausée, n’oubliez pas de consulter nos conseils pour atténuer le mal des transports lors de l’utilisation de la RV.
4 Le coût d’entrée est encore trop élevé
Les prix des casques de RV varient considérablement, de quelques centaines de dollars à des milliers de dollars. Par exemple, les modèles haut de gamme comme l’Apple Vision Pro (bien qu’il s’agisse d’un casque de réalité mixte) peuvent coûter jusqu’à 4 000 dollars, en fonction de l’espace de stockage ou des accessoires que vous choisissez.
Pensez également au Meta Quest 3, l’un des casques VR autonomes les plus abordables, dont le prix avoisine les 500 dollars. Pour cette somme, vous pouvez vous procurer une PS5 qui vous permettra de jouer à tous les grands jeux AAA qui sortiront au cours des cinquante prochaines années. Mais dépenser autant d’argent pour un Quest ne semble pas en valoir la peine.
Bien sûr, elle est autonome et ne nécessite pas de PC, mais elle ne contient qu’une poignée de jeux de niveau AAA. De plus, sa batterie se vide en quelques heures au mieux et il me faut être beaucoup plus actif que de rester assis sur le canapé à jouer à la PlayStation.
Il y a aussi quelque chose à dire sur les équipements VR haute performance comme le Valve Index (prix d’environ 1 438 $) et le HTC Vive Pro 2 (prix d’environ 1 199 $), qui nécessitent un PC de jeu puissant pour fonctionner de manière optimale. Et il ne s’agit là que des casques : il vous faudra dépenser plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d’euros de plus pour un ordinateur prêt pour la RV afin de les faire fonctionner.
Ainsi, entre le casque et la plate-forme, la RV est devenue encore plus difficile à vendre pour les utilisateurs occasionnels comme moi qui cherchent un moyen rentable de se détendre et de se divertir à la maison.
5 Les médias traditionnels et les expériences du monde réel offrent toujours plus
Rien n’est comparable à l’expérience du monde réel avec tous ses sens. La RV est aujourd’hui extraordinaire, mais elle ne peut tout simplement pas rivaliser avec l’expérience sensorielle complète que l’on obtient en se trouvant réellement quelque part. Il ne s’agit pas seulement de ce que vous voyez et entendez, mais aussi de sentir le sol sous vos pieds, de sentir l’odeur de la terre fraîche et de remarquer les petits changements de température ou de vent.
Tous ces éléments réunis créent des souvenirs qui restent gravés dans votre mémoire bien plus que tout ce qui est virtuel.
L’aspect social des activités réelles est également très important. Aller voir une pièce de théâtre en direct, par exemple, crée cette énergie partagée entre le public et les artistes qu’il est difficile de recréer avec la seule RV. Entendre toute une foule haleter, rire ou se taire collectivement ajoute des couches supplémentaires de signification et de sentiment à l’expérience qu’il est difficile de transmettre avec la RV seule.
En outre, l’imprévisibilité de la vie réelle est souvent à l’origine des moments les plus intéressants, comme le fait d’engager une conversation au hasard dans une galerie d’art ou de tomber sur un endroit sympa en se promenant dans une nouvelle ville. La RV soigneusement planifiée ne peut pas offrir ce genre de découvertes surprenantes qui peuvent vraiment changer votre point de vue. Ces moments imprévus sont ceux dont je me souviens le mieux.